Jeudi 27 septembre 2007, Jean-Louis Borloo tient une conférence de presse pour présenter le résultat des négociations des groupes de travail thématiques du Grenelle de l’environnement. Pour l’heure, le verre est encore à moitié vide. FNE tire la sonnette d’alarme pour encourager l’Etat et tous les acteurs à se mobiliser très fortement et immédiatement pour poursuivre les négociations. Il ne s’agit pas de baisser les bras maintenant car nous sommes au point de bascule !
Les groupes de travail n’ont, pour la plupart, pas encore abouti à la définition de propositions concrètes, faisant consensus et permettant une vraie rupture avec les politiques actuelles. Les rapports qui en sont issus ne sont parfois constitués que de principes et d’un état des lieux des positions des différents acteurs. Le Grenelle ne doit pas être un exercice frustrant.
A l’actif de cette première phase du Grenelle de l’environnement, FNE note notamment :
- Une proposition de reconnaissance des partenaires environnementaux (Groupe 5),
- Une proposition de projet de loi sur les OGM avec plusieurs consensus sur des points clés de son contenu (Groupe OGM),
- Une proposition de réforme de la politique des transports : réduction des émissions de CO2 des véhicules automobiles en circulation de 176 g CO2/Km à 130 CO2/KM en 2020 et Plan national de développement du fret non routier pour amener le fret non routier (14%) à 25 % en 15 ans, l’éco-redevance (Groupe 1),
- En matière d’énergie : une proposition de programme de rupture technologique sur le bâtiment neuf, un chantier ambitieux de rénovation thermique des bâtiments existants et une généralisation de l’étiquetage énergétique des appareils de grande consommation (téléviseurs, ordinateurs…),
- Une proposition de relance de l’agriculture biologique : développement des surfaces en agriculture biologique et instauration d’aides financières publiques à l’approvisionnement de la restauration collective en produits biologiques ou de qualité, de proximité (Groupe 4),
- Une proposition de réalisation d’une trame verte dans l’esprit d’un réseau écologique national (Groupe 2),
- Un quasi consensus sur la proposition de responsabilité élargie des producteurs pour réduire à la source la production de déchets (Groupe déchets),
- Une ambiance cordiale et constructive lors des réunions des groupes de travail,
Au passif de cette première phase du Grenelle de l’environnement, FNE note notamment :
- Une absence d’accord sur la politique agricole et de l’eau : signe de reconnaissance de l’agriculture à Haute Valeur Environnementale, diminution des traitements de pesticides, préservation de la ressource en eau, restauration des espaces naturels dans le terroir agricole..
- Une absence de mesures fortes et de rupture en matière de santé-environnement,
- Une absence d’avancée sur les dossiers du nucléaire et de la politique d’infrastructures routières,
- Une absence trop fréquente de précisions sur le financement des mesures, leurs objectifs chiffrés et leurs calendriers.
- Des initiatives regrettées du Gouvernement pendant le Grenelle : signature du règlement agribio, développement de cultures OGM et du programme nucléaire, remise en cause de l’interdiction des nitrates ou de la pêche à la thonaille.
- Le manque de temps pour traiter tous les sujets et préciser les mesures opérationnelles à adopter.
Pour Sébastien Genest, Président de France Nature Environnement : « Rien n’est gagné, rien n’est perdu mais beaucoup reste à faire pour que le Grenelle soit un succès. Il ne faut pas baisser les bras mais redoubler d’efforts et poursuivre les négociations jusqu’au bout pour que le Grenelle aboutisse à des propositions portées par tous les acteurs qui permette une vraie rupture et une vraie réponse à l’urgence écologique. Les rapports des Groupes de travail ont le mérite de présenter un état des lieux des rapports de force et des difficultés mais trop d’acteurs sont restés sur des positions défensives. Il faut avancer ! Il faut que des consensus se multiplient et que l’Etat fasse preuve d’une volonté politique forte ! ».
Pour Arnaud Gossement, porte parole de France Nature Environnement : « Le Grenelle a déjà permis de mettre tout le monde autour de la table et mis en valeur le rôle de partenaires environnementaux des associations, capables d’expertise et de propositions. Le Grenelle a aussi contraint chaque acteur a clarifier sa position et à proposer plutôt qu’à contester les positions des autres. Toutefois, cet état des lieux doit rapidement aboutir à des propositions concrètes, ambitieuses, chiffrées et financées. ».
A l’heure qu’il est certaines négociations ne sont pas achevées, France Nature Environnement établira un bilan complet du Grenelle Acte I très rapidement.
mardi 25 septembre 2007
Grenelle de l’environnement Acte I : Alerte orange !
Publié par France Nature Environnement à 20:52
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20 commentaires:
"Il faut avancer ! Il faut que des consensus se multiplient et que l’Etat fasse preuve d’une volonté politique forte !"
Sebastien Genest , le général De Gaulle disait en parlant de l'Europe que rien ne servait de sauter comme des cabris et de crier l'Europe ! l'Europe!
Sauf votre respect ,et j'en ai beaucoup croyez moi pour les bénévoles associatifs , on pourrait appliquer cette recommandation aux associations concernant l'environnement : quand une société pendant des années et des années gaspille ses ressources, détruit et dérègle son support de vie : la terre , et qu'aujourd'hui encore c'est le même processus qui s'affirme et pourrait on dire se renforce dans le monde entier, que ce processus a fasconné et structuré en profondeur le pays , le territoire , les activités , les modes de vie... les associations réunis en Alliance croient pouvoir changer les choses en décrètant des mesures et en demandant "que des consensus se multiplient et que l’Etat fasse preuve d’une volonté politique forte !"
Le consensus dans un pays ne peut se faire sur la base d'un Grenelle , voir de dix Grenelles mais sur celle d'un diagnostic et d'un projet partagé par une large majorité de citoyens.
Sans outil politique public d'expertise et de débat ,cette démarche est impossible .
Rappellons qu'en démocratie , la souveraineté appartient au peuple et que l'état est à son service.
-Je ne vois pas grand chose sur l'éolien et le voltaïque où l'Allemagne et l'Espagne ont une avance considérable
-Pour les émissions de CO2 des véhicules OK pour contraintes fortes sur le neuf et pour contrôles pollution pour réglages ad hoc mais attention aux mesures incitatives au renouvellement du parc car bonnes pour les constructeurs mais pèsent surtout sur les plus modestes- Et un vieux véhicule qui ne roule que 5.000 km par an en rendant de grands services pollue moins qu'un véhicule neuf qui roule plus de 20.000 km par an !!
Vous êtes trop consensuel! Trop bien élevé! Négociez d'égal à égal! Arrêtez le bla-bla dans lequel on vous enferme. Il faut maintenant taper le poing sur la table. Les discussions de salon mondain ne mènent à rien... et c'est faire leur jeu, celui bâti sur la relation des gens bien éduqués où les petits fours circulent et où on vous roule dans la farine. Si les lois et réglementations étaient appliquées il n'y aurait pas besoin de cette opération de communication gouvernemantale. Tout ça, c'est de la poudre aux yeux pour faire "vous allez voir ce que vous allez voir!"
Marcel.
les mesures actuelles concernant l'incitation auprès des particuliers à develloper le solaire ne peut pas être efficace pour la majeure partie de la population. Le système ne sert qu'a engraisser les professionnels, qui intégrent le montant de dégrevement fiscal dans la facture.continuer dans ce sens ne peut qu'empêcher le dévellopement de cette énergie
pas d'accord de dire que toutes les assos ont pu participer à ce "Beresina" de l'environnement : ainsi le réseau sortir du nucleaire
Sur les OGM, l'association Kolopelli a proposé de semer des graines de mais et de les faire analyser ensuite pour démontrer la contamination.
Ne peut-on envisager une action en justice pour démontrer ce fait et constater que les semenciers d'OGM portent une véritable atteinte à la liberté, puisque par leurs effets ils tuent l'agriculture biologique.
Bonjour à tous, je viens de lire tous les commentaires et malgré mon admiration à moi aussi pour FNE qui fait un travail considérable, je le dis à chaquefois, je dis exactement comme Marcel..et je lui dis bravo pour son analyse.. Cela fait des années que j'assiste à des réunions, à des groupes de travail et que ce soit sur les transports pour réduirele CO2 et sur les déchets... ce sont toujours les mêmes qui tirent les ficelles et si une petite amélioration pointe son nez dans l'esprit de nos décideurs, on se réunira toujours dans 20 ans....et parfois il faut savoir taper du poing sur la table et d'arrêter de prendre des gants....
chantal
RETIREZ VOUS C'EST UN PIEGE COMME D'HABITUDE.
MEME SI VOUS OBTENEZ QQCHOSE CE SERA UN BEAU PAPIER BLANC AVEC DES ECRITURES NOIRES CERTES SUREMENT TRES INTELLIGENTES MAIS ENSUITE IL N'Y AURA COMME D'HABITUDE PERSONNE POUR LES APPLIQUER ET LES FAIRE APPLIQUER.
LES LOIS ET REGLEMENTS EXISTENT DEJA ET ILS NE SONT PAS APPLIQUES
ET SURTOUT PERSONNE N'EST LA POUR LE FAIRE APPLIQUER, AU CONTRAIRE
ALORS UNE SEULE ACTION: LA CHAISE VIDE TANT QUE LES LOIS EXISTANTES NE SONT PAS APPLIQUEES
BON COURAGE !!
Merci à vous de nous tenir au courant au fur et à mesure des jours, très intéressant.
Est-il possible d'évoquer la possibilité d'une formation obligatoire minimum pour les maires afin qu'ils soient mieux au courant des évolutions des lois (environnement, doc d'urbanisme...) sans arriver à des maires professionnels comme en Allemagne...
les mesurettes sont à l'horizon?
la situation est déjà dramatique pour certains peuples et nous on va peut-être passer la vitesse à 120 km/h sur autoroute, on va baisser les émissions des voitures neuves pour 2020 et pourquoi pas 2050?
la situation en arctique cet été était celle qui était prévu pour 2030 selon le rapport du GIEC.
On est en train d'assister à un emballement des dérèglements et nos gouvernants hésitent encore, ils veulent ménager la chèvre et le choux: c'est du délire
gilles annecy
Merci de ces informations permanentes.
Vous avez écrit
"Il faut avancer ! Il faut que des consensus se multiplient et que l’Etat fasse preuve d’une volonté politique forte !"
Oui ! Les réunions devraient avoir comme objectif fondamental le consensus comme le fait, il me semble, le pefc.
Jacques DEBEAUD, Président de la FAN www.alliernature.asso.fr : notre revue trimestrielle vient d'être imprimée. A titre informatif.
NATURALLIER 106
Editorial
Vous trouverez dans ce numéro le message de Sébastien Genest président de notre fédération nationale F.N.E. à propos du Grenelle de l'environnement. C’est bien parce que l’événement est important que je reviens sur ce sujet.
Sébastien Genest est bien bon avec nous quand il parle de notre investissement, à nous les fédérations locales affiliées, pour nous remercier de notre participation. Certes, nous essayons d’apporter notre pierre auvergnate à cet édifice, pour qu’il ne soit pas trop « parisien », comme il le dit lui même. Mais force est de constater que nous avons « le nez dans le guidon » et que nous n’avons pas assez de moyens, de temps, de ressources humaines pour réfléchir suffisamment à ces questions.
C’est pourtant, en partie, justement de cela qu’il s’agit : faire que les associations représentatives et légitimes soient désormais considérées comme de véritables « partenaires environnementaux ». Un nouveau dialogue environnemental entre tous les acteurs concernés par la protection de la nature et de l’environnement doit s’instaurer. Ce sera difficile, il faut que progressivement les relations s’installent, c’était bien loin d’être le cas. La faillite de la construction de NATURA 2000 en France en est un des témoins. Il faudra que des structures « bien introduites » acceptent de laisser une place, et donc une partie des financements, aux APNE (associations de protection de la nature et de l’environnement) reconnues, cela n’ira pas de soi. Nos associations ne devraient plus servir de caution, lors de débats qui n’ont de publics que le nom, à des choix réalisés en amont et sans elles. Les missions qui nous sont confiées sont toujours plus nombreuses : éducation à l’environnement, participation aux commissions administratives, information des élus et des citoyens, inventaires naturalistes, etc... La professionnalisation de nos structures est inévitable et nécessaire, notre rôle d’employeur doit être pris en compte. Il faut que nous puissions disposer de moyens de fonctionnement décents.
Nous voyons, à la lecture du message de Sébastien Genest, combien FNE veut saisir l’occasion offerte par notre nouveau gouvernement d’instaurer un vrai « dialogue environnemental ».
Cette ouverture n’est pas sans danger : nous sommes convaincus que seul la pérennisation de structures animées par des bénévoles et conservant l’esprit vieux maintenant de plus d’un siècle des associations voulues par la loi de 1901, pourra maintenir l’intégrité de la défense de l’environnement, sa probité, sa plénitude. Les enjeux financiers sont énormes. Le risque de prise en main de ces idées par des sociétés, des groupes de la finance, des corporations de tout poil est bien réel. A l’heure de la privatisation généralisée, la vigilance s’impose. Ce ne sont pas des la élucubrations : nous nous sommes assez insurgés contre le détournement de nos propositions au profit d’entreprises privées. Nous voulons une réduction des déchets ; aujourd’hui plus d’un camion sur trois roule pour en transporter : recyclages, tri, « valorisation ( !) » obligent… Nous voulons une meilleure qualité de l’eau : son commerce est coté en bourse, les pollueurs continuent en faisant payer le contribuable, les pouvoirs publics se gaussent de nos oppositions quand ils menacent nos rivières, suivez mon regard côté contournement Sud-Ouest de Vichy. Nous voulons une approche globale de la politique énergétique : à grand coups de pub, EDF continue de faire valoir son EPR en utilisant le réchauffement climatique alors que nous nous opposons à des représentants de l’état pour qu’enfin il y ait 8 éoliennes en Montagne Bourbonnaise. Nous ne voulons pas d’OGM en plein champ, il y en a des milliers d’hectares qui suivent le mauvais exemple espagnol dans le Sud-Ouest sans réaction gouvernementale. En ce sens, avec ce Grenelle de l’environnement, nous sommes probablement à un tournant des rapports entre les différents acteurs de la vie environnementale de notre pays.
N’hésitons pas à utiliser le blog de France Nature Environnement spécialement consacré au Grenelle de l’environnement. Il a deux fins : permettre à tous ceux qui souhaitent se tenir au courant d’avoir à leur disposition l’information la plus large possible et d’autre part, offrir à tous ceux qui veulent participer de façon constructive par leurs idées et leurs compétences, un outil de communication efficace.
Jacques Debeaud
Oui, Marcel a raison (voir ci-dessus le message de "anonyme" signé Marcel). Votez Marcel !
Certaines associations semblent enthousiastes quant à la volonté affiché de MM. SARKOZY, FILLON et BORLOO de relever les défis écologiques. Pourtant, ce sont ces mêmes associations qui la veille de l'élection présidentielle avaient décerné (à juste titre) la note de 08/20 au programme écologique du candidat SARKOZY. Le Grenelle de l'environnement en cours de préparation par le Gouvernement n'est qu'une vaste duperie qui ne répondra malheureusement en rien à la crise écologique que nous connaissons et qui malheureusement va s'aggraver. Le Gouvernement, subitement converti à l'écologie sous la pression de Nicolas HULOT et des médias, n'entend pas revenir sur des choix majeurs comme l'EPR et ses déchets radioactifs, la relance du programme autoroutier, ou la casse du fret SNCF. Le dernier épisode de la fermeture de 262 gares fret au wagon isolé, révélé par la CGT cet été, qui jettera encore des milliers de camions sur les routes, en est la triste illustration. Beaucoup de discours démagogiques sur le développement durable, telle était la règle depuis 2002 sous le Gouvernement RAFFARIN et de VILLEPIN (frein au développement de l'éolien, cadeaux fiscaux aux transporteurs routiers, affaiblissement considérable du transport ferroviaire, des transports collectifs et des modes doux, soutien à l'extrême-chasse...). Force est de constater que cela en prend le chemin sous le Gouvernement FILLON !
Ce Grenelle n'est qu'une vaste duperie. Si l'UMP était écolo, cela se saurait depuis bien longtemps ! Comment des militants aussi expérimentés que ceux de FNE peuvent avoir la mémoire aussi courte, faire preuve de tant de naïveté ? La Droite au pouvoir depuis 2002 a montré son attachement réel à l'environnement : relance du nucléaire, des projets autoroutiers, casse du fret SNCF... Quand je vois la Secrétaire d'Etat à l'Ecologie nous reparler de la voiture électrique comme étant une des solutions miracles (interview dans Ouest-France)aux émissions du secteur transports cela me révolte. Et le fret ferroviaire ? Et la relance de PDU ambitieux ? Et les plans de déplacements d'entreprises obligatoires ? Et le transfert des crédits prévus pour les autoroutes vers le rail ? Toujours des discours, des mesurettes comme solution, un refus de s'attaquer aux lobbies... Non je ne compte pas sur MM SARKOZY et BORLOO pour apporter des réponses à la hauteur de la crise écologique.
http://forum.pacte-ecologique-2007.org/viewtopic.php?id=1652Je vous recommande une très bonne discussio sur le forum du pacte écologique sur la contamination par les ogm et le leuure de la traçabilité , menée principalement par un agriculteur qui défend l'agriculture non ogm. c' est édifiant .
OGM ,il circule un bruit selon lequel mr Borloo souhaite sauver la filière ogm en interdisant le maîs M810, donc le sacrifier, pour ensuite autoriser tous les autres , le deal avantageant la fnsea.?
FNE ! stoooppp ! Marcel est dans le vrai ! cette vaste duperie ne sert qu'à enterrer la FNE ! Tout l'immense travail réalisé tous les jours, la FNE est en train de l'offrir à un gouvernement qui va reprendre tout ce boulot pour son blason et va vous jeter aux oubliettes ! ne servez pas les casseurs !
si vous ne remettez pas en cause l'EPR et sa ligne THT , ce Grenelle n'aura servi à rien car les lobbies gardent la main sur l pouvoir politique
Restreindre la modification des pratiques agricoles à la reconversion à l'agriculture biologique est un leurre pour l'environnement.
En effet, non seulement elle risque d'être encore marginalisée, mais la pratique bio n'est pas systématiquement favorable à l'environnement et encore moins à la lutte contre le réchauffement climatique: de part la consomation accrue de gaz oil pour les désherbages et binages mécaniques,la difficulté de pratiquer le zero labour qui pourtant protège la vie du sol, et surtout, le plus important: les bio sont loin de tous respecter et/ou de mettre en place des surfaces ennherbées de compensation écologique, ils arrachent comme les autres les haies qui les gênent,ils font comme les autres des rotations simplifiées etc... donc ,
VIVE L'AGROECOLOGIE qui associe des éléments enherbés, des zones humides,des éléments arborés: haies ou agroforesterie, qui pratique le BRF, qui crée donc une réelle biodiversité, auxilliaires des cultures, habitats favorables à toutes les espèces et qui ne se réduit pas à une pratique sans intrants chimiques, qui certes est déjà bien, mais qui a d'autres travers en défaveur de l'environnement et particulièrement par rapport au réchauffement climatique.
La solution est à notre portée et de plus cofinancée par l'Europe:
Arrêtons les mesures bidons de type ferti et phyto mieux et réservons le budget et surtout les zonages des MAET en faveur non seulement des zones à haute valeur naturelle( malheureusement réduites aux zones natura 2000 qui représentent une surface ridicule en France), mais abondamment à des territoires qui le demandent et favorisent le développement de la "biodiversité banale".
Pourquoi l'enjeu biodiversité a-t-il disparu du PDRH en dehors des zones Natura 2000?
Il suffit de l'appliquer sur tout le territoire, ce ne sont pas les volontaires qui manquent!
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