mercredi 19 septembre 2007

Plus de bois tout en préservant mieux la biodiversité

Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement

la Fédération France Nature Environnement,

la Fédération Nationale des Communes Forestières,

les Forestiers Privés de France,

l’Office National des Forêts,


ont déposé en commun une contribution importante sur la forêt et le bois, proposant des mesures opérationnelles :

- développer le bois énergie,
- promouvoir le bois matériau
- préserver la biodiversité remarquable et ordinaire,
- mobiliser davantage de bois en privilégiant la valorisation locale du bois, par une approche territoriale et ciblée,
- valoriser les services environnementaux,

Cet accord partenarial anticipe l’accroissement prévisible de la demande de bois, compte tenu du rôle clef que ce matériau renouvelable et moderne va jouer dans le cadre de la lutte contre l’effet de serre (bois matériau, bois énergie).

Il vise à mobiliser davantage de bois au profit de la société, tout en préservant mieux la biodiversité, enjeu majeur pour les générations futures. Il s’agit de renforcer une gestion forestière durable et multifonctionnelle qui permette à la fois de maintenir la ressource tout en la récoltant, et de préserver la fonctionnalité des écosystèmes forestiers.

Ancré dans le développement durable, cet accord repose sur les principes suivants :

- produire plus en optimisant ressources et récolte,

- produire plus en préservant la biodiversité ordinaire qui accompagne et conforte les processus de production,

- préserver mieux la biodiversité remarquable par sa connaissance, sa protection et son suivi.

Cette démarche doit s’organiser dans la concertation, à travers les documents de gestion durable des forêts et tout particulièrement, dans le respect des politiques nationales, au niveau de territoires de projets.

consulter la fiche des propositions

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Vos préconisations sont très sérieuses. Mais est-ce secondaire de demander la généralisation du papier recyclé ( presse , pub , scolaire ...) et non " javellisé " ?
Y-a-t-il un problème à le faire ?
L. G

Anonyme a dit…

Plus de bois, d'accord, mais les forêts d'Afrique équatoriale et l'Amazonie sont déjà sur-exploitée.
Alors est-ce pas dangereux de scier la branche sur laquelle on est assis ?

Anonyme a dit…

Est-ce qu'on va partir dans une optique de monoculture du bois, comme on l'a fait avec les céréales avec tous les problèmes que ça pose? On va voir des champs d'arbres à perte de vue comme on voit des champs de blé ou de maïs ou de colza? La biodiversité-alibi entre autres va en prendre un fameux coup dans les carreaux. Pour quoi cette course folle à la production, à la croissance? Les voeux pieux de ce communiqué ne masquent même pas le terme qui veut tout dire: "PRODUIRE PLUS". C'est suffisant pour comprendre où on va.

mlemoine a dit…

Je m'interroge moi aussi sur la mise en oeuvre concrète de ces propositions... Va-t-on en effet s'orienter vers la production intensive de bois, type taillis à courte rotation, qui, on le sait, sont très consommateurs d'intrants et d'eau, et présentent donc un risque fort de dégradation à la fois de la biodiversité ordinaire, mais aussi de la ressource en eau... D'autant plus que ce type de culture est essentiellement mis en oeuvre dans des milieux humides ou des vallées alluviales à fort intérêt patrimonial et fonctionnel...
Il me semble donc primordial de préciser dès maintenant les modalités de mise en oeuvre des actions qui sont préconisées dans ce communiqué (mesures qui, effectivement peuvent aller dans le bon sens), afin d'éviter toute dérive productiviste et destructrice de notre environnement et de nos ressources naturelles.
Par ailleurs, il me paraît important de préciser que certes, la recherche de sources d'énergie alternatives est nécessaire, mais que la priorité reste bien évidemment à la réduction de notre consommation d'énergie!

Anonyme a dit…

JP Villecrose évoque les forêts d''Afrique ou du Brésil, où nos lois ne sont pas en vigueur mais le communiqué, me semble-t-il, ne concerne que celles du territoire français, plus particulièrement de l'hexagone. Et qu'il concerne la Guyane n'est pas certain/

En consultant le cahier de propositions de FNE, Villaume serait se rassurer.

Et de toutes façons, on ne se passera pas du bois énergie ( au plus près de la production ), du bois de construction, il faut donc en produire ... et en même temps il faut préserver la biodiversité. S'accorder sur cela est à saluer.
Ce n'est pas la quadrature du cercle quand tous les acteurs s'entendent: voilà un signe d'espoir.
C'est précieux. MERCI

Anonyme a dit…

Je suis ingénieur forestier et je suis particulièrement heureux de voir qu'enfin les choses pourraient avancer en matière forestière.
Quand on pense que la forêt française couvre près du tiers du pays, qu'elle est l'une des plus riches de la zone tempérée (majoritairement feuillue d'ailleurs, à près de 60%), avec le plus gros stock de bois sur pied d'Europe et qu'on ne mobilise aujourd'hui qu'environ 60% de l'accroissement annuel (sans compter le "capital sur pied" existant et en comptant le bois de chauffage "autoconsommé", c'est vous dire la marge qui existe!) on ne peut que se féliciter d'une telle position commune d'organismes qui peuvent, sur d'autres sujets, avoir des vues différentes.
Je suis surpris d'entendre encore des craintes sur les Taillis à Courte Rotation ou le discours sur la peur de voir la France transformée en champs d'arbres !!
La foresterie française est l'une des plus vieilles et des plus étoffées du monde. Les concepts de gestion durable sont mis en oeuvre depuis bien des générations de forestiers français, ne serait-ce que vis-à-vis de la subsitutiion d'énergies fossiles que permet l'usage du bois dans la construction ou pour l'énergie.
De plus, la connaissance de l'écologie des essences est aujourd'hui bien meilleure que dans les années 60, quand les reboisements à grande échelle ont été effectués.
Il est aujourd'hui de notoriété public, dans le milieu forestier, qu'une forêt mélangée en structure et en essence est plus résistante aux aléas climatiques, fonctionne mieux sur le plan biologique et produit généralement plus de bois.
Tout ne sera pas parfait mais la marge existe pour une "mobilisation durable" de la ressource forestière, sans remettre en cause les richesses écologiques de nos forêts (souvent améliorées par des opérations sylvicoles réfléchiers telles que les éclaircies ou la régénération naturelle).
Ne soyons pas pessimistes, évitons de nous tirer des balles dans le pied lorsque l'espoir est (enfin) là pour que les choses avancent.
Enfin un peu d'espoir pour tous les forestiers qui, depuis les tempêtes de 1999 notamment, doivent gérer conjointement une demande sociétale de plus en plus forte sur les espaces forestiers mais une conjoncture économique particulièrement défavorable.
Quel paradoxe que de voir tant de gens vanter les mérites du bois-matériau ou du bois-énergie mais être si sceptiques lorsque se profilent des actions en matière de mobilisation de bois, de gestion sylvicole !!
On ne fait pas toujours le lien entre l'arbre et la planche mais pourtant il existe bel et bien.

Les idées sont là, les solutions existent mais les conditions économiques ne sont pas réunies pour que tout cela se mette en marche. Gageons que ces déclarations communes feront avancer les choses, avec l'arrière-pensée du développement durable, chère à tout forestier qui se respecte.

LUIGI Nicolas

Anonyme a dit…

Globalement rien de neuf sous le soleil mais le dire et ensemble c'est le principal et permet de mettre en ouevre les actions

Mais voilà, éternellement, un petit grain de sable : la forêt préservation de la ressource en eau potable... Discours au microscope sur quelques périmètres de protection.
Mais pour préserver la ressource en eau, la forêt ne devrait pas réduire en miette des milliers de km de trés petit cours d'eau ou la moncoculture détruit tout, du pompage excessif, au déséquilibre complet du milieu.
Oui la forêt peu polluer...

Anonyme a dit…

produire plus de bois (=+ de routes forestières), faire payer la société pour la préservation de la biodiversité... Il me semble que ce programme est récurent pour les communes forestières de France et certains forestiers privés.

Peut-être pourriez-vous considérer que la biodiversité fait fonctionner les forêts et qu'en cela c'est déjà une bonne rémunération ?

Une gestion à long terme de la forêt doit préserver la biodiversité: les 2 sont correllées !
D'autre part: stocker du CO2 en forêt implique de préserver le bois mort et les vieux humus c.a.d. de garder les vieilles forêts, sauf à prouver que le bois sera conservé en charpente ou en meubles + longtemps que la durée de vie d'un arbre.
(cf: http://perso.orange.fr/dodelin/
Vieilles%20For%EAts.htm)

Benoit DODELIN

Anonyme a dit…

Préserver la biodiversité, bel alibi! Evidemment que les ingénieurs forestiers et autres producteurs plébiscitent ces projets qui signifient pour eux plus de revenus! Mais il faut savoir que le cylcle de "vie" naturel d'une forêt et de l'ordre de 500 ans pour la majorité des forêts métropolitaines....peu compatible avec les accrocs de l'euro et leur leur faux alibi "biodiversité" !

Anonyme a dit…

Le développement du bois-énergie risque d'induire un appauvrissement de la forêt, au niveau stocks de bois sur pied et biomasse en général. En effet, si la forêt privée est souvent sous-exploitée, il n'en est pas de même de la forêt publique qui est déjà exploitée intensivement. La demande en bois énergie risque d'intensifier encore cette exploitation. Par ailleurs, la tendance est à l'utilisation de plaquettes pour l'alimentation automatique des chaufferies. Alors que lors d'une exploitation traditionnelle, les branches restent au sol et participent au cycle du carbonne, les plaquettes proviennent de toute les parties de l'arbre qui est amené entier sur une place de dépôt et broyé ensuite. Cette opération répétée va appauvrir les sols et les acidifier.
Valoriser le bois, oui, mais avec discernement.

Anonyme a dit…

Vos préconisations ne sont que du blabla creux et des voeux pieux.
On sent qu'aucun des participants n'agit sur le terrain, vous parlez de Natura 2000? Vous ne devez pas savoir de quoi vous parlez, car en tant qu'opérateur Natura 2000 et MAET sur le terrain; je dénonce le désastre et le gaspillage de financement dans l'application française du 2ème pilier de la PAC, dont l'axe biodiversité a été saboté au profit d'opérations douteuse de soit-disant mesures ferti et phyto-mieux.
En effet ces mesures, sur lesquelles on apporte la quasi totalité des financements à travers la directive cadre sur l'eau, n'ont aucun effet sur l'amélioration de la qualité des milieux naturels, y compris l'eau ( l'exemple de la Bretagne ne vous suffit donc pas?), car elles sont toujours appliquées en terme de raisonnement et non de diminution, on le sait, puisque ça fait 7 ans qu'elles sont appliqués sans résultats.
Alors que les MAET qui seraient efficaces( réductions de doses, aménagement d'éléments fixes, utilisation de l'agroforesterie, réhabilitation de zones ennherbées...) , que des petites mains ont peinées à construire, qui existent et seraient immédiatement applicables, sont reléguées à un zonage ridicule limité à quelques milliers d'HA de zone Natura 2000.
La véritable préconisation serait d'appliquer correctement le 2ème pilier de la PAC en France, en utilisant l'enjeu biodiversité à une large échelle sur le territoire , pour répondre à la quantité de demandes des principaux gestionnaires de l'espace, à savoir beaucoup d'agriculteurs anonymes, (et non pas leurs pseudo représentants), qui sont volontaires pour appliquer une gestion plus respectueuse de leurs pratiques.
On dit que c'est par manque de moyens: mais non, il s'agit simplement d'un choix politique. Courage, à vos crayons!

pascal a dit…

J'ai lu le commentaire d'un ingénieur forestier nous expliquant que seul 60% de l'accroissement annuel de la biomasse est exploité...
Ce qui signifie donc, d'après lui que 40% de cet accroissement reste à exploiter?
Le problème, comme l'on fait remarquer d'autres personnes, c'est que les forêts publiques sont déjà exploitées de manière très intensives, seuls quelques îlôts de vieillissement et autres parcelles mises en réserves échappent à cette logique de gestion (Cf. actes du colloque sur la gestion du bois mort en fôrêt).
Les forêt privées facilement exploitables sont elles aussi exploitées de manière ultra intensives (plantation de résineux; populiculture,...)sans se préoccuper le moins du monde de biodiversité. Reste enfin la forêt privée morcellée, ne faisant pas l'objet d'une gestion sylvicole "raisonnée". C'est sûrement là où veut en venir cette ingénieur... Le problème, c'est que cette forêt inexploitée, ou de manière anarchique est justement la forêt la plus riche et la plus diversifiée qui nous reste! La mettre "en valeur" signifie immanquablement d'en dégrader la qualité. A noter enfin que les aménagements connexes (pistes, passages à gué...) pour permettre leur exploitation sont également très destructeurs pour le milieu forestier mais aussi pour la ressource en eau (ravinement, colmatage du lit des cours d'eau...).
Alors, oui à la promotion d'une filière bois plus respectueuse de l'environnement (et y'a de quoi faire!!), non à la mise en coupe réglée des derniers massifs encore préservés !

Un technicien de l'environnement

Anonyme a dit…

je m'étonne de voir des procés d'intention aussi nombreux vis à vis des forestiers en étant un moi même
on retrouve le mot biodiversité dans chaque phrase mais qui sait réellement la quantifier et la gérer...
si aujourd'hui on trouve des sites remarquables des zones N2000 nos ancêtres forestiers n'ont pas du si mal travailler que ça...

Anonyme a dit…

Il ressort comme toujours qu'en dehors des forestiers, la forêt est considérée par le plus grand nombre des français comme l'archétype de la nature. C'est en faisant référence à cela que je comprends les vives réactions des français dès que l'on parle d'interventions humaines en forêt. Or, voilà 5000 ans, depuis la fin de la dernière glaciation, que l'ensemble des forêts françaises a été modelé par la main des hommes, qu'on le veuille ou non, qu'on le voit ou non. Il me paraît beaucoup plus judicieux d'utiliser au mieux la ressource forestière française (et il n'est question que des forêts françaises dans cette déclaration. Le contexte et les enjeux forestiers français n'ont pas vraiment à voir avec les autres forêts dans le monde ; ne mélangeons pas tout !) et ainsi : 1. de diminuer nos importations de bois étrangers (Scandinavie, Canada, Russie, Afrique, Amérique du sud, Asie) pour lesquels les garantis qu'ils proviennent de forêts gérées durablement ne sont pas totalement sûres ; 2. d'ouvrir les yeux, car moins nous utilisons de bois, notamment dans la construction, et plus nous utilisions de béton, d'aluminium et autre PVC qui rappelons le, sont extrêmement énergivores dans leurs procédés de fabrication (sans rapport avec le bois) ; 3. de garantir une ressource territoriale qui offre aux générations futures la possibilité de vivre "au pays" et ne transforme pas les départements français les plus boisés en "déserts boisés" ; etc.
N'oublions pas non plus que la forêt française appartient à plus de 3,5 millions de propriétaires forestiers particuliers ; ce qui est unique en Europe et dans le Monde. Que ces hommes et ces femmes, possèdent les 3/4 de la forêt française. L'ONF, gestionnaire des domaines privés de l'Etat et des collectivités territoriales (unique acteur forestier identifié par les français) ne gère que 4,6 millions d'hectares de forêts en France métopolitaine sur un total de 15 à 17 millions d'hectares suivant la définition retenue. Aussi, je crois qu'il faut définitivement arrêter de faire l'association "produire plus" pour "gagner plus". La majorité des propriétaires forestiers ne retirent pas de revenus directs de leur patrimoine. Pour ce qui est des grandes propriétés le taux de rentabilité est généralement de 2 ou 3%. Dans l'esprit des rédacteurs de cette note, produire plus veut dire mobiliser plus de propriétaires forestiers à gérer leurs forêts. C'est très mal connaître le monde des propriétaires forestiers que de voire en eux des producteurs intensifs. Avant tout, ils aiment voire pousser leurs arbres, ils se réjouissent de voire des semis, ils se sentent libre en forêt, ils observent la faune et la flore, etc. Et si à une époque ils ont planté des beaucoup de résineux, ils le faisaient pour deux raisons principales, d'une part ces gens quittaient l'agriculture et préféraient la forêt à la friche (la friche était synonyme de l'abandon d'une terre finement aménagée durant des siècles par les générations précédentes et cela leur était insupportable), d'autre part l'Etat encourageait ces plantations par un système d'aides au boisement parce que la France manquait de bois et notamment de bois résineux (cette politique forestière ambitieuse avait été déclarée d'intérêt national). Or, 50 ans après nous faisons l'impasse sur les raisons de ce que nous avons maintenant sous les yeux ; la forêt évolue moins vite que la société. C'est ainsi, que nous avons l'impression d'une forêt qui ne correspond pas toujours aux enjeux actuels. Après la seconde guerre mondiale, il fallait assurer l'avenir économique de la France et l'on a planté des conifères pour cela. Maintenant, ils sont toujours là et l'on parle de biodiversité, de multifonctionnalité, de stockage du carbone, d'énergie bois, etc. En conclusion nous devrions souligner que le déphasage qui existe entre forêt et société a toujours été plutôt bénéfique que néfaste. La production de chênes pour la construction marine, qui avait été encouragée par l'Ordonnance de Colbert en 1669 font encore le bonheur de certains promeneurs en admiration devant ces "géants" vieux de trois siècles. Les plantations résineuses qui arrivent à maturités, commencent progressivement à ce diversifier en même temps que la physionomie des bois qui reste change. N'y aura-t-il pas des défenseurs de ces douglas de plus de 50 mètres de haut, de plus d'1 mètre de diamètre, de ces futurs "géants" que l'on trouvera majestueux, imposant, etc. ?

Clément D.

Anonyme a dit…

Prélever plus de bois en futaie régulière serait une aberration et mènera forcément à une diminution de la biodiversité, c'est-à-dire accélération des rotations, moins de bois matures, des arbres coupés en pleine croissance, moins de vieux arbres, moins d’arbres morts.

Il est aberrant d’avoir des objectifs contradictoires : prélever plus de bois et augmenter la biodiversité. C’est un langage de gens qui ne connaissent pas la forêt.

Il faut d’abord accroître la naturalité, améliorer les processus de régénération et après augmenter les prélèvements.

Comment se fait-il que dans votre groupe de travail ne figurent pas ProSilva et le groupe AFI.
Ils connaissent par coeur cet problématique et on réussi à lier problématique environnementale et économique.

Vous préférer travailler avec l’ONF qui perd de l’argent et détruit plus la diversité qu’il ne la favorise.

C’est perdu d’avance. Ne venez pas après dire la forêt c’est compliqué, on ne peut pas tout prévoir.

Là on peut déjà prévoir que vous allez vous planter.

Woodman
www.inforet.org