mercredi 17 octobre 2007

Prix Nobel de la paix : les enjeux climatiques : à la genèse des conflits du XXIe siècle

France Nature Environnement (FNE) se félicite du choix du prix Nobel de la Paix décerné cette année à deux acteurs essentiels de la lutte contre les changements climatiques : les experts du groupe intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC) et l’américain Al Gore.
Ce prix Nobel témoigne de la gravité du risque climatique pour la paix dans le monde, et est un encouragement pour tous ceux et celles qui s’engagent dans la lutte contre la menace climatique.


Le changement climatique aura en effet des conséquences directes sur une partie des populations de la planète et accélérera les phénomènes migratoires dans certaines régions du globe : conflits sur les ressources en eau, problèmes des réfugiés climatiques...

Le GIEC et Al Gore ont mené une action pour prévenir cette situation qui peut devenir guerrière et favoriser l’émergence de régimes totalitaires. Nos économies sont en effet vulnérables notamment en raison du coup et de la dépendance de l’énergie. Les politiques de l’énergie, de l’habitat, de l’urbanisme et des transports ont été conçues avec des ressources énergétiques disponibles et bon marché, mais non renouvelables.

Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, des propositions concrètes ont été remises au gouvernement : l’obligation d’un étiquetage carbone-énergie et la réduction de toutes les consommations d’énergie (notamment dans l’habitat et les transports).

Ainsi, tous les acteurs du Grenelle de l’Environnement – et tous les français – attendent un engagement fort de l’Etat. Puissent les responsables politiques français prendrent acte de l’obligation de mettre en oeuvre des mesures considérables, courageuses et donc vraisemblablement impopulaires, mais pas des « mesurettes » inacceptables. C’est l’avenir climatique de notre planète qui en dépend.

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