A compter d’aujourd’hui, 16 réunions en région et une consultation internet doivent permettre au public de s’exprimer sur le contenu des rapports issus des groupes de travail thématiques qui se sont réunis de juillet à septembre. France Nature Environnement dresse sa feuille de route.
Du 5 au 19 octobre, se tiendront 16 réunions publiques en région. France Nature Environnement, fédération de 3000 associations oeuvrant partout en région est bien entendu un acteur privilégié de cette phase décentralisée du Grenelle de l’environnement.
A cela s’ajoute une consultation des Conseils nationaux compétents en matière d’environnement dans lesquels les associations du mouvement FNE sont représentées par leur fédération nationale : conseil national du bruit, conseil national du développement durable etc..
Pour Sébastien Genest : « L’organisation des consultations en région a été complexe : Format des réunions, sujets abordés, représentation des responsables associatifs, prise en compte des idées qui seront exprimées….tout n’est pas parfait mais il faut avancer. Cette consultation est cruciale : le Grenelle sera un échec si les français-e-s ne s’approprient pas ce processus. Au terme de cette phase, FNE établira un bilan public des réunions en région et interpellera le Gouvernement : le Grenelle sera aussi un échec s’il ne permet pas concrètement de faire avancer des dossiers locaux ».
Selon Sandrine Bélier, directrice d’Alsace Nature : « Tout n’est pas encore bien clair dans l’organisation et les enjeux de ces consultations régionales. Nos associations locales et régionales se mobilisent mais …le temps manque un peu ! Une chose est sûre, nos associations ne se limiteront pas à réagir sur les rapports des groupes de travail. Elles veulent que l’on parle concret, que l’on parle réalité de l’environnement dans leur région ».
Arnaud Gossement, porte parole de FNE souligne : « Le but de France Nature Environnement est clair : défendre les idées, propositions et revendications de ses associations de manière à ce que le Grenelle ait un impact positif sur les chantiers répertoriés par la fédération en début d’année. Ces chantiers sont la grille de lecture du Grenelle par FNE. »
vendredi 5 octobre 2007
Grenelle de l’environnement Acte II : la parole au public et aux associations !
Publié par France Nature Environnement à 17:09
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7 commentaires:
Grenelle de l’environnement Acte II : la parole au public et aux associations !
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Décidemment pour FNE il y a
d'un côté les associations
de l'autre le public
une drôle de conception de la démocratie ?!?
Le "public " est un concept vide de sens en terme démocratique et républicain
Nous sommes tous des citoyens et avons à ce titre tous droit et devoir de participer à l’élaboration de la politique de la nation.
Notamment en amont là où se décide le cadre de traitement des problèmes ; notamment en amont des grandes orientation s du pays , du projet national qui donne la logique et la cohérence de toutes les politiques sectorielles.
Le fait de positionner cette participation en aval de travaux déjà cadrés et déjà formulés en terme de propositions est préjudiciable à la démocratie, ne permettant pas ce qu’une consultation amont aurait permis.
D’autant que l’aspect lourd, grave, on peut parler de survie ! L’aspect global et transversal de ces problématiques concerne vraiment tous les citoyens dès l’amont !
D’autre part le fait de confier ces travaux amonts à des experts du sujet environnemental exclut par avance l’approche globale et sociétale qui est une approche politique et concerne tous les citoyens, experts compris bien évidemment .(je me répète mais je ne fais pas un exercice de style )
Je ne conteste ni le bien fondé des travaux des associations, ni leurs compétences , ni bien sûr le rôle essentiel qu’elles tiennent dans nos sociétés, ni la nécessité de mieux les reconnaître et de les faire rentrer comme partenaires officiels en amont et en aval des décisions publiques
Par contre je suis choqué de ce que je considère comme une erreur de positionnement stratégique des associations : elles ne vont pas commencer, elles aussi comme les partis politiques à confondre représentation et délégation , à aliéner la souveraineté des citoyens, à confisquer et réduire le débat à de la gestion technique en niant l’aspect global et sociétal de la problématique environnementale, la dimension éminemment politique de ce sujet si grave, si complexe ,si transversal qu’il concerne tous les citoyens .
Si le Grenelle évacue cette dimension politique de projet de société , on marchera sur une seule jambe , des mesures suivront d’autres mesures, des règlements suivront d’autres règlements ..sans effort d’élaboration d’un diagnostic partagé par une majorité de citoyens , et de projection collective dans une vision, un projet de société , nous ne ferons pas mieux que dans les domaines sociaux : les restos du cœur sont bondés et pourtant on a des lois et pourtant on a des règlements !
L e problème avec le dérèglement climatique et la pénurie des ressources c’est que ce sera autrement plus grave et que ça concernera tout le monde.
Pour " s'approprier le processus" Sébastien Genest ... il faut que les français fassent TOUTE la démarche de compréhension dès l'amont dans un débat/expertise public refondé , organisé pour être vu , d'accès facile et participatif.
Bonjour,
Vous espérez faire avancer les dossiers locaux...mais le local rejoint le national. Parlons de l'eau..
Je pourrais vous citer un dossier sur un Périmètre de Protection Rapprochée de captage pour lequel le CODERST va autoriser le maintien de la viticulture avec utilisation de pesticides, y compris d'herbicides (round up): ignorant ainsi les recommandations de l'hydrogéologue
D'urbanisations à venir en zone inondable : encore et toujours ! Lors de la consultation publique organisée dans le cadre de la DCE, les personnes qui se sont exprimées ont pourtant demandé, majoritairement, que l'on arrête de construire en zone inondable !
Mais aussi de ce qui se dit sur un SDAGE "fantôme" qui va nous être présenté en commission géographique
Ainsi que du peu de pouvoir donné aux Services de l'Etat
Mais la liste serait longue
Alors, que faut-il faire dans la mesure ou, même les règles existantes ne sont pas toujours appliquées ?
Les élus n'ont-ils pas trop de pouvoir ?
Bien cordialement
S.R.
membre d'une association environnement
Bonjour,
Dans un pays ou les dirigeants ne respectent même pas la législation actuelle, peu contraignante. Comment pourrait-on croire que le grenelle de l'environnement serait suivi d'effet.
Nous avons un exemple ou un axe routier a été aménagé contre l'avis de la commission d'enquête, des Bâtiments de France, de la DIREN, du Misistère de l'Intérieur(N. Sarkozy était le ministre de l'époque).
Bon courage !
Il n'a été question de biocarburant que pour citer que ce dossier serait parrainé par l'ademe; or l'ademe en principe service publique, chapeaute des interêts privés au travers l'association agrice, des interêts économiques d'industries telles que total, l'oreal, etc.
inciter les agriculteurs aux oléagineux pour alimenter les voitures, camions etc avec du biocarburant, n'a rien de protecteur de la biodiversité ni pour diminuer l'effet de serre (1) encore moins pour nourrir les êtres humains.
si aujourd'hui on plante pour nourrir nos voitures au lieu de privilégier le transport en commun dans tous les azimuts, et se lancer dans d'autres recherches...
on plante en sachant que d'autres mourront de faim.
(1) pour diminuer l'effet de serre, il faut diminuer les bovidés (méthane) diminuer le transport, mieux se nourrir (près de chez soi) or, utiliser les jachères pour le bio carburant, c'est supprimer les 20% de terres nécessaires pour produire autant en bio..
Quelle prétention que vos grenelles qui escamotent au profit de la bagnole un aspect de la vie, se nourrir, en le confiant à un système tel qu'ADEME, vendu au profit économique !
Encore bcp d'énergie perdue (que vous auriez pu mettre dans vos voitures) pour finalement accoucher d'une souris !
Si ce commentaire est "modéré" si oui, ce sera une raison de plus qui ira dans le sens de l'inutilité de ces grenelles !
D'accord avec Jo 22, à quoi sert de discuter pendant des jours pour établir des lois qui de toute façon ne seront pas misent en oeuvre - ou pour le moins seront "contournées" par la majorité de ceux concernés par lesdites lois - et je rejoins également di girolamo : il est plus qu'urgent de séparer l'écologie de la politique (si droite et gauche ont encore une signification : que l'on m'explique pouquoi il faut absolument être de "gauche" pour
s'intéresser au sort de la planête !)il faudrait aussi inculquer aux nouvelles générations que richesse n'égale pas obligatoirement bonheur et que - bien sûr - dans le monde d'aujourd'hui je reconnais que l'on ne peut être pauvre et heureux - mais certains bonheurs ne se comptent pas en euros - et que si l'on est un peu juste financièrement une grande balade en famille en forêt, à la mer, à la campagne, à la montagne ou dans les rues de sa ville - activité gratuite - peut apporter autant de bonheur (et même plus à mon avis) qu'une journée dans un parc d'attrations qui nécessite un autre budget! , de même que pour cuisiner de bons petits plats pour sa famille il n'est pas vraiment indispensable d'avoir tout le matériel électroménager d'avant garde installé dans une cuisine intégrée dernier cri et une foule d'autres exemples pourraient prendre place ici - à chacun d'entre nous de réfléchir au sens qu'il donne au mot bonheur et peut être après cela revenir à un mode de vie plus raisonnable - cessons de nous comporter comme des enfants qui ont envie de tout ce qu'ils voient - les adultes - eux - sont sensés connaitre la différence entre envie et besoin ( et je ne dis pas envie et nécessaire)et je suis sûre que nous trouverons la vie plus belle.
Une vidéo amusante de Natahlie Kosciusko-Morizet à propos de la consultation des Français sur internet dans le cadre du grenelle de l'environnement :
http://www.alerte-environnement.org/grenelle/grenelle-et-internet/
A lire le livre de Nicolino concernant les bio-carburants... à suivre les explications de Dany Dietman élu d'Alsace concernant le tri sélectif et la pesée-embarquée.. s'intéresser à la phytoremédiation de l'eau, des boues (de stations d'épuration) demander aux collectivités, écoles, grandes surfaces de couvrir leurs toits de photovoltaïque et de récupération d'eau de pluie... la liste est longue de ce que l'on peut faire, cela nous éviterait des tranches de nucléaire et d'incinérateurs...
N.LeFormal MORBIHAN
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