lundi 1 octobre 2007

Arrosage de pesticides à grande échelle dans la région de Chambéry


A la suite de la capture d'une chrysomèle du maïs à La Motte-Servolex, (Savoie) le 11 septembre dernier, des traitements aériens à la deltaméthrine de toutes les parcelles de maïs, dans un rayon de 10 km autour du lieu de capture, ont été rendus obligatoire par arrêté préfectoral. Un premier traitement avait eu lieu, début septembre, dans le voisinage de l’aéroport Lyon - Saint - Exupéry.

La fédération France Nature Environnement et la Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature dénoncent ces pulvérisations aériennes pratiquées sans information, qui exposent la population locale à un insecticide dangereux et posent un grave problème de santé publique. Par ailleurs les producteurs biologiques de la zone n’ont pas eu la possibilité d’envisager avec les services administratifs concernés (SRPV) des solutions alternatives. Alors qu’ils ont su patiemment élaborer des techniques leur permettant de travailler et de vivre en bonne intelligence avec les parasites et les prédateurs sans porter atteinte aux écosystèmes, ils vont subir les conséquences de ces pratiques.

Le problème n’est pas celui du parasitisme, mais bien celui de l’agriculture intensive qui, par la monoculture notamment, alimente sa propre dépendance aux pesticides.

Le moment est venu, comme l’ont évoqué très récemment le Président de la République lui-même et le ministre de l’agriculture, de limiter les recours aux pesticides et de développer l’agriculture biologique.

France Nature Environnement et la FRAPNA appellent les citoyens à manifester dans les consultations régionales du Grenelle leur volonté d’une réduction des traitements de pesticides dans l’agriculture mais aussi dans les espaces publics.

Voir le site de FNE consacré au pesticides

29 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour,
Je connais la région pour y avoir vécue et, en effet, c'est très peuplé. Je suis contre le fait d'exposer la population à des produits chimiques toxiques sans qu'elle en soit informée par ailleur.
Je tiens à préciser qu'une opération quasi-similaire s'est produite tout près de chez moi, sur la commune de saint priest (69). En effet, nous nous sommes réveillés un matin de septembre dernier au son d'un hélicoptère qui tournait au dessus du champ de maïs voisin de notre lotissement, en arrossant allègrement les maïs et le voisinage ! Personne à la mairie de st priest n'était au courant et on m'a dit de m'adresser à l'aéroport de Bron et que ça devait être un opérateur "privé".
Y a t'il une réglementation concernant ce type d'épandage en France ? N'importe qui peut épandre n'importe quoi sur la tête des gens ???
Cordialement

Anonyme a dit…

Bonjour. Devant le silence de la presse on a besoin d'infos sûres et précises. L'aéroport de Satolas n'est dans un rayon de 10kms autour de la Motte Servolex même si depuis Paris ça n'a aucune importance.

Anonyme a dit…

C'est bien plus que révoltant de voir que de telles décisions puissent être prises;cela provoque des sentiments d'indignations et de colère, de tristesse aussi....

Mais quand vous dites :
"France Nature Environnement et la FRAPNA appellent les citoyens à manifester dans les consultations régionales du Grenelle leur volonté d’une réduction des traitements de pesticides dans l’agriculture mais aussi dans les espaces publics."
vous savez bien que les motifs de manifester sont nombreux et malheureusement justifiés dans beaucoup de domaines ....
Ne faites vous pas une profonde erreur d'inciter les citoyens à positionner leur lutte pour la planète à tous ces niveaux sans remonter à la source : si de telles décisions peuvent être prises c'est que l'outil décisionel est atteint .
N'est ce donc pas là avant tout que devrait se porter l'effort et la mobilisation citoyenne ?
N'est ce pas le rôle des associations qui en ont les moyens
de réfléchir au fonctionnement politique et de mobiliser les citoyens sur ce sujet si essentiel mais plus abstrait et moins évident que manifester contre les pesticides par exemple?

N'est ce pas une erreur que de défendre l'environnement secteurs par secteurs et de se mobiliser sur de nombreux thèmes sans relier cet ensemble à l'étude de notre mode de gouvernance ?
N'estce pas une erreur de séparer environnement et politique ,non au sens droite gauche ,untel ou untel, mais au sens de vision générale de la société et des outils politiques à la disposition des citoyens pour y parvenir?

Anonyme a dit…

sauf le purin d'ortie !!

Anonyme a dit…

Comment s'étonner alors même que c'est la seule stratégie jamais utilisée par la France dès qu'un insecte menace ..voire même malgré les effets catastrophiques environnementaux et sanitaires avérés une directive de l'OMS l’impose quand la santé humaine parait en danger - exemple pour La Dengue- ou la sécurité alimentaire -criquets-..!!!

Pour répondre à Jaqueline , et sur le terrain seul du "traitement classique" des cultures, pour avoir vécu dans le Luberon, chaque saison, on pouvait assister à l'épandage en plein champ et même inhaler les vaporisations de ces toxiques si d'aventure on se promenait à proximité des champs concernés ...

Vous avez dit dangerosité...cancers, reprotoxicité, immunotoxicité ???
Dans les textes , oui !!!

Il faut bien que les labo pharma vivent !!!

Les premiers livres argumentés sur la lutte biologique intégrée sont très anciens ...j'en possède un d'un pharmacologue de Montpellier ...1963 !!!

Anonyme a dit…

DELTAMETHRINE : Insecticide classé T (toxique aigu) et « très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique » De plus la deltamethrine est classée perturbateur endocrinien selon l'Union Européenne.
Voici une information qui mérite réflexion!

Anonyme a dit…

Mieux que les pesticides: du trifluoroacétat de sodium et autres
1er Octobre 2007
Pollution de l’Avène et de Salindres :
Communiqué de l’ADISL www.salindresvillepoubelles.com

L’ADISL association de défense des intérêts salindrois et limitrophes a tenu le 28 septembre une conférence de presse à Salindres.
Lors de celle-ci a été évoqué le grave épisode de pollution de la rivière Avène survenu le 28 juillet 2007, relaté par la presse locale. Lors de cette pollution de nombreux poissons, un rat et un petit échassier ont été trouvés morts dans le lit de la rivière où régnait une odeur pestilentielle.
Une riveraine a été intoxiquée ce jour-là : « J’ai ressenti des malaises après être restée sur les bords de l’Avène en respirant ces odeurs acides. J’ai eu des saignements de nez, une sensation d’ivresse et de brûlures nasales. J’ai été hospitalisée par les pompiers. J’ai eu également des migraines rebelles et un goût permanent de savon dans la bouche. Une sinusite aigue a été diagnostiquée, et vu ma très grande fatigue, mon médecin m’a fait obtenir une aide à domicile pendant un mois. »
Gendarmes et pompiers s’étaient déplacés en nombre et plainte a été déposée par la riveraine.
Deux mois plus tard, devant la non publication des analyses des prélèvements effectués par les gendarmes de la brigade St Martin de Valgalgues, l’Association salindroise a décidé de publier ses propres analyses réalisées par un laboratoire agréé par les ministères : « La Drôme Laboratoires ».
De ces analyses, il ressort :
Turbidité 14.1 UNT (elle ne doit jamais dépasser 5 UNT). Couleur jaune. Odeur désagréable.
Trifluoroacétate de sodium 159 mg/litre, produit chimique d’origine industrielle, qui n’est pas en vente dans le commerce et n’est pas utilisé par les agriculteurs. Cette molécule chimique n’a rien à faire dans une rivière et son rejet n’est pas déclaré dans les différents arrêtés préfectoraux. Le Laboratoire de la Drôme n’avait jamais trouvé ce produit dans un cours d’eau avant d’avoir analysé les prélèvements de l’Avène.
Le site chimique de Salindres produit de l’acide trifluoroacétique dans son atelier TFA. Le trifluoroacétate de sodium est un dérivé direct de cet acide qui est 100.000 fois plus puissant que l’acide acétique. Cette molécule fluorée très toxique est irritante pour les voix respiratoires supérieures, le cœur et le système nerveux central chez l’homme. Il peut être utilisé pour détruire les rongeurs.
Ont été également décelés dans les prélèvements :
Chloroforme 4 microgrammes par litre NORME 0,2 soit 20 fois la norme
Chlorures, nitrates, nitrites dans des quantités supérieures aux CMA (concentrations maximales admissibles européennes)
Diuron urées substituées 0.6 mg/l NORME 0.02 soit 30 fois la norme
Pentachlorobenzène 0.04 mg/l NORME 0.01 soit 4 fois la norme
Perméthrine 0.37 mg/l. NORME 0.02 soit près de 20 fois la norme
Tétrachlorobenzène 0.07 mg/l NORME 0.05
Le chloroforme est un toxique neurologique et surtout hépatique, qui a été abandonné en médecine.
Les perméthrines ont été trouvées en concentration élevée dans l'eau de l'Avène le 28 juillet 2007, bien qu’elles soient éliminées rapidement. Ce sont des produits organochlorés, inclus souvent dans des produits phytosanitaires.
Le résultat de ces analyses prouve la responsabilité des industriels qui avaient déclaré avoir eu des rejets normaux dans le milieu naturel. Comment déclarer avoir des rejets normaux avec de telles analyses ? L’industrie a, pour bonne part massivement pollué l’Avène.
L’ADISL demande solennellement qu’une étude approfondie de la pollution de Salindres soit conduite : air (analyses en cours), sols et eaux (superficielles, profondes et sédiments), par des organismes indépendants. L’ADISL demande que les pouvoirs publics prennent cette affaire en main. Si les rejets « normaux » sont à l’origine pour partie de la pollution de l’Avène, il faudra que les arrêtés préfectoraux les autorisant soient modifiés.
Rappelons que pour les odeurs qui ont atteint depuis ces dernières années Salindres, Rousson, St Privat des Vieux, Mons et le quartier du Rieu à Alès, les industriels avaient nié en être à l’origine. Quelques mois plus tard, ils ont reconnu dégazer des wagons en plein air. De plus, les analyses effectuées par AIR LR attestent que l’air de Salindres est pollué comme la moitié de celui de Montpellier. Une ville de 3055 habitants a donc un air pollué comme celui d’une ville de 125.000 habitants. Est-ce normal ?
Il en va de même pour l’eau, dont certains puits contiennent jusqu’à 2 mg/l de Fluor (maximum admissible 1.5 mg/l)
L’ADISL avait déjà interpellé Monsieur Daniel Verdelhan, Maire de Salindres, le Président du Grand Alès, Monsieur Max Roustan, député-maire (avant qu’il n’achète des dizaines d’hectares de terrains massivement pollués à Rhodia bien au-dessus des estimations des Domaines) ainsi que Monsieur le Sous-préfet d’Alès au sujet de la pollution des sols. On nous avait promis par écrit une enquête détaillée sur les risques et une réponse des services publics sur la pollution des sols. Depuis plus d’une année, aucune réponse ne nous a été donnée. Mieux, on veut implanter une Usine de tri-compostage ayant à traiter les ordures grises de 108.000 habitants, plus celles d’autres communes. (l’exploitant pourra faire venir les ordures d’autres communautés d’Agglomération, ceci est prévu par contrat). Or, l’on sait qu’aucune usine de ce type n’est pas sans nuisances.
L'ADISL refuse que des nuisances s’ajoutent aux nuisances actuelles, et que des risques s’ajoutent aux risques.
C’est pourquoi, en attendant qu’une enquête officielle soit diligentée par l’Etat et les résultats publiés, au nom du Principe de précaution, et de la Charte de l’Environnement, Loi Constitutionnelle, l’ADISL demande qu’aucun permis de construire ne soit accordé sur les terrains que le Grand Alès a achetés, que les études portent également sur les terrains propriété du site chimique, et qu’il soit mis fin, le temps des investigations menées par les pouvoirs publics à des installations industrielles sur le site du Synerpôle dont les sols et l’eau sont notoirement pollués.
Ce communiqué va être adressé aux ministères concernés et à tous les organismes d'Etat ainsi qu'aux media. Nul ne pourra dire "je ne savais pas"

Anonyme a dit…

et si toutes les personnes qui ont lu ce message, tous ceux qui ont eu connaissance de cet acte révoltant adressaient un mel au ministre de l'environnement pour lui dire notre désaveu devant de tels pratiques... Je n'ai personnellement pas envie d'attendre les rencontres du "Grenelle"
Pouvez vous communiquer l'adrsse mel du dit ministre? merci

Anonyme a dit…

Bonjour,
J'habite le bassin annécien, donc pas très loin de Chambéry. Je suis scandalisée par de telles pratiques et il serait temps que l'on écoute le peuple et non que l'on "l'assassine."
On nous a rabâché les oreilles, ces derniers jours, avec le problème des bananes dont l'épandage a provoqué de nombreux cancers, et on fait la même chose en France.
Comme Jacqueline, je ne connais pas la réglementation dans ce domaine, mais c'est trop.
Bien parlé Anonyme, il faut bien que les labo pharma vivent !!!!!!!
Cordialement.

florence a dit…

Bonjour,
En tant qu'apicultrice je souhaite bon courage aux apiculteurs qui se trouvent à proximité de ces parcelles.
Cette saison j'ai perdu des dizaines de ruches, il y en à ras le bol de ces épandages irresponsables.

Unknown a dit…

les dégats provoqués par de telles décisions d'épandage sont considérés par ceux qui les pratiquent, comme des dommages collatéraux. Les pesticides sont l'une des nombreuses facettes d'une façon de concevoir la production intensive et productive à court terme. Le combat associatif a besoin d'un relais politique, sans quoi l' intense activité d'une poignée de militants n'aura d'autre effet que de dessiner un sourire ironique aux lèvres de ceux qui profitent du système.

Anonyme a dit…

Bonjour,

tout d'abord quelques infos sur la petite bête:
http://www.inra.fr/content/download/5214/51262/file/Questions+reponses+Diabrotica.pdf
Diabrotica est en effet une espèce qui fait de gros dégats aux Etat Unis. Cette espèce est arrivée récemment en France et les services de protection des végétaux tentent d'éradiquer l'espèce à grand renfort de pesticides (au mépris des agriculteurs biologiques). Bien sûr c'est illusoire car les grandes étendues en monoculture de maïs sont un paradis pour l'animal (même si les traitements ne lui sont certainement guère plus favorable qu'aux riverains des zones traitées !!!).
pour l'agriculture biologique cette introduction n'est pas un réel problème car l'obligation de limiter les traitements l'oblige à effectuer des rotations de culture (un des moyens de lutte mis en avant dans la plaquette).
Cependant sans changer nos méthodes de culture (monoculture) il est évident que les populations de Diabrotica vont explosées. Alors que faire? c'est très simple, dans un premier temps on traitera à mort. Dans un second on mettra un OGM, il est déjà prêt à être commercialisé par Monsanto (normal dirons les mauvaises langues). De là se développera une résistance qui nous obligera à pratiquer des rotations (je suis peut être un peut optimiste là). Enfin bon poursuivons. De toute façon même si on change les pratiques à ce moment là, vu qu'on aura attendu que les populations prospèrent et se diversifient, cela n'aura pour effet que de sélectionner des morphes capable de coloniser des plantes autre (ce qui se passe au Etat Unis). Et d'un problème qui n'en est pas un (car le problème c'est bien l'abération agronomique qu'est la monoculture du maïs) on arrivera à polluer, à imposer une technologie à la con et enfin à revenir à la case départ. La je deviens pessimiste car enfin on aura fait le plein de croissance. Ha bon y a pas de problème alors comme dirait Le Boucher (pas le votre, celui du Monde). Fermez les yeux et respirez l'air pur de Chambéry car après tout les cancers c'est bon aussi pour la croissance.

Anonyme a dit…

Déjà au départ, je ne comprends pas pourquoi en France on continue à cultiver le maïs vu la quantité d'eau que demande cette culture.

En ce qui concerne les épandages massifs, quel est le recours des riverains ? car il est bien évident que les produits ne s'arrêtent pas en limite de champs et par temps venteux ils peuvent même s'aventurer assez loin.

Ces techniques d'épandages que vous dénoncez (moi aussi) sont cependant relativement courantes. Il est bien plus facile de supprimer tous les insectes d'un coup, quels qu'ils soient...

Adieu biodiversite...

Anonyme a dit…

Bonjour,

Dans la décennie 73-83, j'ai vécu aux Antilles Françaises, Martinique et Guadeloupe. À l'époque, la banane était traitée par pesticides par avion qui arrosait copieusement les plantations. Malheur à celui qui passait par là à pied ou en voiture. Le pare-brise se colorait soudain d'une couche d'un produit blanchâtre… On sait ce que donne ce genre de traitement : l'empoisonnement à long terme des sols et… des gens. En effet, à l'époque, une étude scientifique avait montré que le pesticide se retrouvait dans le lait des femmes de pêcheurs : le pesticide, ruisselant sur les pentes et les ravines, se retrouvait rapidement dans l'eau de mer, puis, suivant la chaîne alimentaire, dans la chair des poissons consommés par les pêcheurs et leurs familles.

On sait ce que ces pratiques vont coûter aux Antilles, en terme de santé publique et en terme de mauvaise image touristique.

Anonyme a dit…

Dans la culture du maîs on peu utiliser differents type de deltaméthrine:
CICADELLES, PYRALE, SESAMIE etc..
pearlexpert et pearlprotect,Bayer.
A) produit tel quel =
conc. 10.5 et 1,47 g/lt
B) dosage =
0,05 et 0,33 lt/HA
----------------
CONTROLE, faites analyser le dosage
du repandage et vous allez vous rendre compte que le dosage du traitment est beaucoup plus elevé que la dose admise. Si on ne peu pas eviter l'utilisation au moins qu'on faisse respecter le normes de l'homologation.
Attention le produit est trés dangereux par inhalation et ingestion.

rikitiki a dit…

Entièrement d'accord avec Di Girolamo. Si nous devons lutter pied à pied contre tout ce qui ne va pas, pesticides, OGM, nucléaire, autoroutes, destructions de milieux naturels.....pour ne parler que des problèmes liés à l'environnement, on va s'épuiser inutilement, car nous ne pouvons pas être partout et cela devient stérile à la longue.
Il faut enclancher la vitesse supérieure. L'ennemi, c'est le néo libéralisme, mené par les puissants lobbies de la chimie qui ne pensent qu'à gagner de l'argent sans considération aucune pour les pauvres humains que nous sommes .Et comme dit si justement le collègue, "il faut bien que les labos pharmaceutiques vivent!
C'est cela qui devrait ressortir du Grenelle, pas de simples petites mesures d'adaptation, comme par exemple prévenir les riverains en cas d'épandage aérien, ça c'est du passé!Nous devons obtenir le zéro pesticides, on est suffisament empoisonnés comme cela, les labos ont encore de beaux jours devant eux.

Anonyme a dit…

Méfions-nous du cheval de Trois.Car de trop crier contre les pesticides nous donnons notre soutient aux pourvoyeurs d'OGM.Battons-nous pour une agriculture biologique en soutenant les agriculteurs qui la pratique.
PRINUM NON NOCERE.

Unknown a dit…

Je suis contre ces actions massives, probable résultat de l'agriculture intensive. Mais il faut aussi accepter la recherche de variété résistantes et je ne comprends pas que l'on n'accepte pas , par exemple, les varités resistantes à la pyrale du maïs. Le fait que cette propriété soit acquise par la technique OGM n'est pas un défaut. Au contraire . Si le hazard des sélections "naturelles" avait donné ce résultat, il serait accepté. Pourtant de telles mutations sont plus complexes et moins connues que les manipulation dirigées par OGM.

Anonyme a dit…

Etes-vous certains qu' aucun effet secondaire suite à ces épandages ne s' est manifesté parmi les résidents proches du lieu de l' opération , auquel cas il y aurait certainement des possibilités d' action juridiques dénonçant une atteinte à la santé humaine , non, ?

Lou a dit…

En consommant Bio, chacun agit directement sans faire de bruit et pour le Bien de la Planète et pour une meilleure forme et santé de sa famille.
En boycottant les produits qui nuisent grandement à la vie, on agit autant sinon plus qu'en manifestant, ce qui n'empêche pas de manifester mais une manifestation a lieu une demi-journée.
Arrêtons d'acheter les produits que l'on ne veut plus voir dans les champs.
Quand aux OGMs résistants à la pyrale, ils sont forcément mauvais pour la santé car le vivant possède différents enzymes dont chacun est fait pour digérer les molécules réduitent à leur plus petite expression, il n'y a pas d'enzymes capables de digérer les produits non produits directement par la nature d'où l'augmentation des allergies et des maladies auto-immunes.
Meilleures pensées

Anonyme a dit…

A mi chemin entre la dénonciation de principe des politiques libérales qui sont la cause de tous (?) nos maux (que recommande plusieurs intervenants sur ce forum) et le "laisser faire", il y a peut-être de la place pour des actions de masse, spectaculaires, relayées médiatiquement et organisées.. A FNE, WWF, Hulot et d'autres de les proposer (ce qui n'est pas fait). La dénonciation par des communiqués de presse ne suffit pas.

Anonyme a dit…

N'oublions pas non plus que ces contaminations ne sont certainement pas involontaires et que derrière elles se cache le remède miracle, celui des OGM...

c'est pour cela qu'il est important de souligner que le parasitisme est l'expression d'un mauvais parcours agronomique... et qu'il convient de faire autre chose que du maïs pour lutter contre la chrysomèle. La première contamination était en Serbie, et sur les nouveaux points de contaminations on relève des insectes dont les caractères génétiques sont ceux des populations américaines.... il n'y a aucun contact entre l'aéroport de Chambery et les États Unis...

Anonyme a dit…

"très toxique pour les organismes aquatiques..." et la Motte-Servolex est à quelques km du Lac du Bourget, haut lieu pour l'avifaune et dont la zone humide au Sud est un terrain du Conservatoire du Littoral, géré par le Conservatoire du Patrimoine Naturel de Savoie (Le-Bourget-du-Lac).
pour ceux qui croient aux OGM... qu'on joue aux apprentis-sorciers... soit, car c'est ce qui fait avancer la science depuis la nuit des temps. mais qu'on le fasse au mépris du principe de précaution, en plein champ et au risque de contaminer l'environnement, c'est une aberration ! d'autant que les dommages ne sont pas seulement écologiques mais aussi économiques et sociaux : plus aucune indépendance pour avoir des semences, déjà que les agriculteurs se voient imposer des pratiques culturales telles que cet arrosage de pesticides. et donc plus aucune indépendance (et c'est un euphémisme) financière. j'ai entendu à la radio qu'aux US, Monsanto assigne en justice des agriculteurs dont les cultures ont été contaminées par des OGM, sous prétexte qu'ils les cultivent sans avoir signé de contrats !!!
allez, vive la Bio !!
Neige, écologue désespérée (aujourd'hui...)

Anonyme a dit…

Je suis absolument affolée, en France, on n'arrivera donc jamais comprendre qu'il faut changer, se diriger vers une agriculture biologique, non pas à 4 ou 10 % "d'ici 1212".. OU EN VAT LA?
Quand est-ce que les consommateurs les plus modestes pourron-ils eux aussi manger bio? C'est sûr, avec aussi peu d'aide de l'état, on ira pas vers des produits moins chers...
Et la planete, personne y pense?

gerard a dit…

Bonjour,
Elu local, j'habite dans la zône concernée.
Dès la connaissance de cet épandage inacceptable, de nombreuses réactions : FRAPNA, Confédération Paysanne, Verts, citoyens par courriers aux médias locaux... Gerard PERRIER, maire de La Motte Servolex, a vigoureusement interpelé le Préfet de Savoie par courrier. Sans succès.
Alors maintenant, comment réagir ?
- se faire entendre auprès du Préfet de Savoie, avec copie aux médias locaux (Dauphiné, France Bleue,..)et à la Chambre d'Agriculture de Savoie (hélas complice active avec la FDSEA)
- utiliser la consultation publique sur le site officiel du Grenelle
- participer vigoureusement aux forum régionaux "Grenelle". Pour notre région concernée, vendredi 12 octobre à Annecy-le-Vieux (74). Ateliers "privés"(sur invitation du Préfet !)à 10H le matin et à 15H pour le "public" (mais vu l'heure, y'a t-il réellement l'envie d'une ouverture aux citoyens ?)
- et surtout agir sur les causes de notre crise écologique, poser ce type de problème dans son cadre global et politique : la remise en cause de nos logiques actuelles de croissance et d'ultralibéralisme. Investissons massivement le "champ politique", les conseils municipaux et les intercommunalités en mars 2008, pour imposer les ruptures nécessaires.

OUI, il fallait participer au "Grenelle" pour se faire entendre et "officialiser" nos constats et combats.
OUI, il faut maintenir et accentuer la pression jusqu'au bout pour arracher quelques mesurettes techniques positives
OUI,SURTOUT, il est urgent et vital pour l'avenir de préparer notre clash bruyant et motivé, de sortir de ce piège "Grenelle" avant d'être durablement prisonniers et complices des conclusions prévisibles,de cette écolomystification orchestrée par notre brillant illusioniste communiquant.
"Regroupons nous en montagne pour reprendre l'initiative avant l'accouchement de la souris (peinte en) verte".
Ni dupes, ni soumis.
Cordialement,
Gérard

Anonyme a dit…

Avec la grenelle ils ont crées des groupes de travail ils n'en ferons qu'a leur tête c'est a dire pour les interets des industriels de la chimie etc... c'est un leure et en plus ils vont mettre le public contre les écologistes en ne parlant que de la baisse de la vitesse autorisée. pourtant nous sommes nombreux a être réceptifs aux dangers des pesticides.

Anonyme a dit…

Je suis trés triste de constater qu'au 21ème siècle on puisse encore torturer ainsi notre belle planète bleue au nom des intérêts de quelques grands groupes industriels - et bien sûr en tête MOSANTO - alors que leurs dirigeants savent parfaitement l'impact sur la vie de toutes les structures vivantes de notre monde - tous ces grands décideurs n'ont ils aucunes descendances ? mais comme bien sûr presque tous ont des enfants, et sans doute des petits enfants, comment peuvent-ils chaque matin se regarder dans la glace de leur superbe salle de bain sans état d'âme sachant qu'ils sont en train d'empoisonner l'avenir de ceux qu'ils sont sensés aimer et dont l'avenir est entre leurs mains? je vien de lire un livre dans lequel une phrase m'a frappé et me hante "Ici comme ailleurs, en ce XXème siècle finissant, la mécanique de la bêtise fonctionnait à plein régime ; avec un acharnement inédit dans son histoire, l'homme fabriquait la corde pour se pendre "

A méditer ce constat terrible qui s'applique à la planête entière - notre terre qui pourtant nous alerte ; avec ses bouleversements climatiques elle a l'air de nous dire qu'il est grand temps de modifier notre comportement à son égard - mais est-il encore temps ?

Anonyme a dit…

Nous avons vécu cet arrosage systématique pendant trois ans au sud de la région parisienne, les élus locaux ont écrit pour dénoncer cet empoisonnement, les services de l'état n'entendent rien, le lobby des producteurs de maïs et la politique désastreuse de la PAc poussant les agriculteurs a pratiqué la monoculture qui ont détruit les biotopes. Tout le monde sait que les pesticides ne sont pas la solution, même les biochimistes, tant que nous n'aurons pas mis le plan environnemental et la protection de la santé humaine avant le plan économique, nous ne pourrons changer notre société.

Anonyme a dit…

et ce préfet, on le traduit quand devant un tribunal popûlaire ?
Soyez donc assez sympa pour ne plus demander au peuple impuissant de manifester naïvement quand l'impéritie administrative est déjà clairement identifiée.
Avant de solliciter l'écoresponsabilité, actionnons déjà la responsabilité correctionnelle.