mercredi 1 août 2007

Réunion du Groupe 4 - Réaction de Jean-Claude Bevillard



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Il faudrait qu'on m'explique pourquoi les groupes chargés d'établir des propositions "intelligentes" en vue du Grenelle de l'Environnemt n'ont pas l'idée,une seule minute, de placer une camera --en Live-- sur ces réunions.
Auraient-ils tous peur de ne pas aboutir comme toutes les réunions qui se succèdent depuis Kyoto ou Johannesburg, en passant par les tentatives de Gates/Gore et Jacques Chirac aux Nations Unies...??
Internet, Messieurs !!!!
Que nous puissions enfin voir des débats sérieux avec ceux que l'on nomme les "responsables du futur".
A moins que vous n'ayez tous la crainte de l'échec et de perdre vos emplois qui jusqu'ici ne sont pas justifiés.
20 ans depuis Kyoto, en passant par johannesburg, madrid, ...et les Nations Unies.
Transmettez l'idées à vos collègues des autres groupes.
Avant que Sarko ne vous jette tous sur le perron de l'Elysées en Octobre prochain.
Vous aurez au moins une preuve du sérieux de votre travail à faire valoir devant les français et notre Président si assoiffé (dit-on) par des résultats POSITIFS.

Anonyme a dit…

TOUT DABORD ET AVANT D'ALLER PLUS LOIN DANS LE GRENELLE , IL FAUDRAIT QUE L'ETAT ET SES PREFETS etc... APPLIQUENT ET FASSENT APPLIQUER LES LOIS EXISTANTES ILS SONT RARES A LE FAIRE
EN FAIT JE CRAINS QU'UNE FOIS DE PLUS LA VOLONTE DES POLITIQUES NE SOIT QUE DE FACADE AFIN D'ENDORMIR LES REPRESENTANTS DES ASSOS .DE PLUS CERTAINS REPRESENTANTS NE SONT QU'AVIDES D'HONNEUR et DE RECONNAISSANCE : POUR MA PART J'EN CONNAIS DANS MA REGION PLUS PREOCCUPES D'ASSISTER A COTE DES AUTORITES A DES CEREMONIES, COLLOQUES etc...
SANS METTRE EN CAUSE NOS REPRESENTANTS AU GRENELLE IL Y A UNE MESURE QU'ILS DEVRONT EXIGER IMMEDIATEMENT :
QUE LES PREFETS etc... APPRENNENT A LIRE LES LOIS ET REGLEMENTS ET QU'ILS LES FASSENT APPLIQUER. CELA DONNERA AUX ASSOCIATIONS LE TEMPS ET LES MOYENS D'EXERCER LEURS ROLES QUI EST SIMPLEMENT D'AVERTIR, ALERTER LES AUTORITES AU LIEU DE POURSUIVRE EN JUSTICE LES PREFETS IGNORANTS OU AVEUGLES QUAND CA LES ARRANGE OU QUE CA ARRANGE D'AUTRES !!!!!!!!
PARDON D'ETRE SI CRITIQUE , MAIS MES EXPERIENCES ME PROUVENT LE CONTRAIRE DE TOUT CE QUI EST ESPERE
LES SABOTEURS SONT HELAS DANS LA MAISON

Jean Le Merdy
Comité de Défense de L'Estuaire du Jaudy
COTES d'ARMOR

Anonyme a dit…

La réaction de J.C Bevillard me fait un peu peur quand il parle de la bonne ambiance avec les représentants du lobby agricole et des nécessaires futurs compromis.
Il me semble que sur cette question de l'agriculture, le rôle de FNE et des autres ONG est avant tout de faire ressortir le constat alarmant des conséquences de l'agriculture intensive sur les masses d'eau (voir IFEN), sur les sols complètement stérilisés, (plus de vie biologique - agriculture hors sol - perte biodiversité - imperméabilité + inondation...), sur la santé (scandale des pesticides), et de s'en tenir à des propositions alternatives radicales (plan de suppression à 5 ans de l'utilisation des pesticides - développement massif de l'agriculture intégrée puis bio - élevage extensif - interdiction des OGM - agrocarburants = seulement HVP en circuits courts).
Nous n'avons pas je pense à négocier. C'est aux politiques de prendre leurs responsabilités et de nous dire jusqu'où ils sont prêts à aller et on pourra alors juger sur les actes le chemin parcouru... et ce qu'il reste à faire pour mettre en oeuvre enfin une agriculture véritablement durable.
Si nous négocions quoi que ce soit, nous serons alors les co-auteurs d'une politique qui ne nous est pas satisfaisante et nous servirons de caution politique à Sarkosy.
Bon courage pour la suite...

Anonyme a dit…

Bonjour,

Assez d'accord avec le commentaire de Mr Fleck.

10% des surfaces en bio, c'est déjà ce qui éxiste chez pas mal de nos voisins (ce n'est donc pas trés "ambitieux"), et si c'est une base destinée à être négociée, on va gentiment arriver aux quelques % qui sont déjà la réalité...Mais je ne pense pas qu'il faille s'attacher à des pourcentages.

Quand on sait que les représentants de la FNSEA ont présenté l'agriculture qu'ils pratiquent comme méritant déjà un label de "qualité environnementale", ça fait frémir.

Sous prétexte de dialogue et d'ouverture, ne soyons pas naïfs car en face, les lobbyes de l'agrochimie ne feront pas de cadeau. L'agriculture est l'activité qui conditionne la majeure partie de notre territoire. C'est "la nature ordinaire", et le moins qu'on puisse dire, c'est que les pratiques actuelles ne sont pas d'une qualité environnementale exemplaire.

La volonté de dialogue ne doit pas se faire au détriment de l'éxigence et de la cohérence. La position de FNE n'est peut-être pas de "défendre le bio" (il y a d'auytres organismes présents pour ça)contre le conventionnel, mais elle se doit de promouvoir une agriculture qui respecte les équilibres naturels. Comme le dit j-pierre Coffe (un révolutionaire bien connu), l'agriculture raisonnée, ça devrait être le standart minimum de l'agriculture...