vendredi 16 novembre 2007

Pesticides : le chantier de la réduction est lancé

France Nature Environnement a participé à la séance d’installation du comité d'orientation du plan de réduction de l'usage des pesticides, présidée par le ministre de l’Agriculture.

FNE se félicite de la participation des acteurs de l’agriculture, de l’industrie et du commerce aux côtés des associations environnementales. La fédération se félicite de l’accord unanime de toutes les parties présentes sur les objectifs à atteindre : réduction de 50% de l’utilisation des pesticides dans un délai de 10 ans et interdiction des 53 molécules les plus dangereuses dans un délai de 5 ans.

FNE a rappelé que pour atteindre ces objectifs, il faudrait passer par la révision d’un certain nombre de pratiques agricoles et la remise en cause du productivisme. FNE prendra toute sa part à ce chantier essentiel de la réduction des pesticides.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Sur les dix dernières années , la réduction de consommation de pesticides a été de l'ordre de 30%( chiffres uipp ) . Ce chiffre étonnant est vraisemblablement du à ce que l'on remplace sans arrêt des molécules par d'autres plus actives . Les produits les plus "lourds" sels de cuivre , soufre , n'étant pas les plus toxiques . J'aimerais savoir sur quoi on se basera pour mesurer une réduction réelle d'utilisation des pesticides . AL

Anonyme a dit…

Cette réduction de 50 % correspond à 50 % de quoi ?

Des surfaces ou l'atrazine est utilisée en intrant ?
Des volumes ?
A ce propos attention de ne pas se laisser berner, les nouveaux produits étant de plus en plus concentrés avec de nouvelles molécules très actives, une diminution des volumes ne se traduira pas de facto par une diminution de cette pollution diffuse.
QUID également de la mesure de ces nouveaux pesticides : les laboratoires d'analyses disposeront -ils rapidement des étalons permettant de mesurer ces produits dans le milieu naturel (protection du secret industriel).

Pour ce qui est du passé, actuellement ce sont les utilisateurs de l'eau POTABLE qui paient (usine de traitement), et le principe pollueur payeur ?

Anonyme a dit…

Interdiction des molécules les plus dangereuses dans un délai de 5ANS !!! vous parlez d'une victoire.

Si effectivement ces produits sont si dangereux que cela pour la santé et le milieu naturel, pourquoi laisser le temps à la profession d'écouler ses stocks ??

Pourquoi ne pas appliquer le principe de précaution ?

De plus, doit-on attendre aussi pour prendre en compte la pollution par les produits pharmaceutiques utilisés en quantité dans les élevages et transférés dans le milieu naturel par l'intermédiaire de l'amendement par le lisier (bovins, porcins, ....). Pourtant des études scientifiques existent là aussi.

FNE ne s'est-il pas laissé prendre au jeu ??? les lobbies savent manipuler l'opinion, même ceux qui arrivent avec les meilleurs intentions !

Anonyme a dit…

la "grande réduction" déjà lancée depuis des années profite à qui ?
Mais aux industies des pesticides évidemment! Exemple: l'interdiction des triazines a permis une valorisation considérable du marché des herbicides maïs puisque ces molécules économiques (dans le domaine public) ont du être remplacées par des produits plus récents donc économiquement lucratifs.